Entretien avec Laura Chaplin

Cet hiver, VFP met en avant les créations artistiques de la petite fille de Charlie Chaplin: Laura Chaplin.

Laura est née en 1987 à Vevey, en Suisse et a grandi au Manoir de Ban – la dernière demeure de Charlie Chaplin qui est aujourd’hui un musée à la mémoire de l’artiste. Laura a progressivement développé un style pictural très personnel porteur de messages forts tels que l’espoir, l’amour et le rire. Elle peint avec succès, elle expose et vend ses oeuvres dans le monde entier, et elle s’engage activement pour diverses fondations caritatives qui lui tiennent à coeur.

Sa mission: Faire sourire le monde!
En quête constante d’harmonie, de bonheur et d’amour, Laura est également passionnée de chevaux et participe pour le plaisir à des concours de saut d’obstacles dont le fameux Jumping International de Verbier.

Découvrez avec-nous son univers grâce à cet entretien pour VFP.

D’où t’es venu le déclic avant d’entreprendre une carrière d’artiste?

J’ai toujours aimé dessiner depuis toute petite. Au Manoir, je m’amusais déjà à faire des dessins et je les vendais aux invités de mes parents. J’ai ensuite eu la chance de faire une première exposition à Montreux en 2011 et elle a tellement bien fonctionné que je me suis lancée.

Quel a été l’impact de l’art et de la nature dans ta vie ?

Pour ce qui est de l’artistique, je crois que le gêne Chaplin est indéniable. Il est présent chez chacun des membres de la famille. J’ai toujours été proche de la nature et des animaux. Elle a ce côté vrai et libre qui me fait du bien. Le fait d’avoir la chance d’y être tous les jours que ce soit à cheval ou avec mes chiens m’inspire.

Comment définirais-tu ton style et quelles sont tes inspirations ?

Je dirais entre le figuratif et le pop-art ainsi qu’un peu de surréalisme cela dépend du style du moment. Mes inspirations sont mes trois thèmes principaux que sont mon grand-père, Charlie Chaplin, les chevaux et les silhouettes féminines.

Quel type de peinture pratiques-tu ?

J’utilise de l’acrylique principalement. Concernant la technique, je peins soit aux doigts, soit aux pinceaux.

Quelle est ta vision de l’art dans une période si compliquée ?

Le monde de l’art a malheureusement subi un arrêt brutal du fait de la pandémie et c’est bien dommage car l’art est une occasion unique de s’évader, de rêver, de se faire du bien.

Ton art fait ressortir la délicatesse et la féminité, tout en utilisant des contrastes ainsi que des messages très forts. Quel est ton processus artistique?

C’est assez varié, cela peut aller d’une forme que je vois en faisant une promenade à cheval et qui me fait penser à l’un de mes trois thèmes à l’inspiration. J’avoue avoir la chance de ne jamais en manquer. Les phénomènes extérieurs, par exemple ce que nous vivons actuellement, est également source de réflexion.

Quel est ton lien avec Verbier et l’agence VFP ?

En tant que cavalière, Verbier c’est avant tout le concours hippique. C’est là que j’y ai rencontré mon chéri mais aussi toute l’équipe de VFP, que j’ai également eu la chance de retrouver dans le soutien apporté à la Fondation Moi pour Toit dont je suis la marraine.

Raconte nous ton histoire avec Moi pour Toit ?

Moi pour toit, c’est d’abord la rencontre avec son fondateur, Christian Michellod, un homme qui a su me toucher par sa grandeur de coeur. C’est ensuite mes voyages en Colombie, à la rencontre de ces enfants, avec lesquels j’ai eu l’occasion de peindre. Malgré la misère, j’ai vu chez chaque enfant un sourire, un espoir, une envie de vivre… je ne pouvais pas faire autrement que de m’engager pour cette belle cause. Elle m’accompagne chaque jour et me fait relativiser beaucoup de choses.

Des futurs projets dans le monde de l’art ?

En ce moment, c’est difficile de se projeter. Au début de la pandémie, je devais partir peindre sur les traces de mon grand-père dans les plus beaux hôtels du monde et cela commencait pas le Cambodge et la Thaïlande… Ce projet est en attente aujourd’hui. J’ai quelques. expositions prévues l’année prochaine si tout va bien. Mais concentrons-nous déjà sur l’expo VFP à Verbier.

Que souhaites-tu transmettre comme message? Et où nous emmènes-tu grâce cette exposition à VFP, à Verbier – y a-t-il un lien entre le lieu, la nature, l’imaginaire ?

Evidemment que Verbier, sa nature, sa neige, ses sommets, son ambiance chaleureuse dégage ce que j’aime. J’espère que cette exposition rappelera à chacun l’importance de prendre le temps de s’évader, de regarder autour de soi, de se poser un moment, de sourire à autrui, d’avoir un regard ou un geste bienveillant, des éléments simples et gratuits du quotidien, souvent oubliés, mais qui font tant de bien.